La CGT Santé et Action Sociale de l'Orne ne se taira pas !

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La CGT Santé et Action Sociale de l'Orne s'exprime contre l'intensification de la répression visant les militants syndicaux, associatifs et politiques. Force est de constater que nos libertés sont menacées quand il s’agit de prendre position et de défendre les valeurs de la CGT sur des questions comme la paix ou la protection du vivant. Elle est donc signataire du comité ornais de soutien aux militant·e·s jugé·e·s le 27 juin.

Dans cette dynamique, la CGT Santé et Action Sociale de l’Orne exprime son fraternel soutien à toutes et tous les militant·e·s CGT poursuivi·e·s et sanctionné·e·s à l’instar de notre camarade Jean-Paul Delescaud, secrétaire de l’Union Départementale CGT du Nord, condamné à un an de prison pour « apologie du terrorisme ».

Dans l’Orne, cette même dynamique est à l’œuvre pour criminaliser le mouvement des Soulèvements de la Terre. Quatres militant·e·s sont actuellement poursuivi·e·s au Tribunal Judiciaire d’Evreux avec des accusations qualifiées d’ « écoterrorisme ». La CGT Santé et Action Sociale de l’Orne exprime donc sa solidarité avec les inculpé·e·s en signant le texte d’appel de création du comité de soutien ornais.

Dans un contexte où nos libertés sont menacées, la CGT réaffirme son engagement pour la démocratie, à la fois dans la sphère publique et professionnelle. Ensemble, mobilisons-nous pour défendre nos droits et nos valeurs.

 

« Nous sommes des associations, des collectifs, des organisations syndicales et politiques, des militant·es, des citoyen·nes et nous sommes solidaires des 17 arrêté·es du 8 avril, dont 5 militantSes de l’Orne. Ces interpellations ont été pratiquées par la Sous Direction de l’Antiterrorisme – avec une brutalité inouïe pour certaines – et suivies de gardes à vue de plus de 70 h et d’un blocage des rues d’Evreux autour du Palais de Justice par les forces de l’ordre à la sortie des gardé·es à vue. Celles-ci ont mobilisé des moyens disproportionnés au regard des événements qui ont eu lieu sur le site Lafarge. En s’appuyant sur les lois sécuritaires liberticides, en utilisant le terme « écoterrorisme », l’État tente encore de criminaliser les mouvements écologistes (notamment les Soulèvements De la Terre) et réaffirme sa protection envers les entreprises écocidaires. L’objectif est de frapper fort pour marquer les esprits, pour faire peur et pour dissuader. Nous ne pouvons pas accepter ces attaques autoritaires contre les militant·es écologistes. Notre soutien et notre solidarité ne s’arrêtent pas à la levée de la garde à vue. Nous nous tenons au côté des inculpé·es, qui ont notamment des besoins financiers pour préparer leur défense. C’est en ce sens que nous créons le Comité ornais de soutien aux militant·es jugé·es le 27 juin. »