Après plusieurs mobilisations historiques, le 7 décembre, le 11 janvier et le 1er février, le gouvernement reste sourd à nos revendications !
En distribuant 183 euros, sous forme de prime et de façon décousue, une partie non négligeable des agents et salariés est toujours exclue, et le compte n’y est pas !
Dans l’Orne, mardi 31 mai, toutes et tous en grève, dans la rue, intensifions la lutte
les syndicats SUD et CGT appellent les salarié·e·s à une manifestation avec un départ Place Bonet, devant l’ARS à 11h30
Et devant leur établissement pour les salariés éloignés d’Alençon
De plus, la bataille s’engage pour gagner une convention collective unique de haut niveau. Les employeurs et le gouvernement ont ouvert le chantier de la refonte a minima de nos droits conventionnels. Nous continuerons donc à faire pression pour que nos revendications soient enfin appliquées à l’ensemble des métiers !
Les organisations patronales coordonnées avec le gouvernement continuent d’aggraver la situation :
- remise en cause de nos conventions collectives
- remise en cause des congés supplémentaires
- introduction d’une part variable du salaire (selon la mise en place de projet, l’autonomie de chacun, nos savoirs faire, nos prises de décision, des connaissances à maîtriser…)
- projet de réarchitecture des diplômes
Toutes ces dispositions vont impacter des équipes qui subissent déjà les postes vacants, les burns-out, un management parfois peu humain et la perte de sens de nos métiers.
Depuis des années, notre secteur professionnel reste invisible et manque de reconnaissance, et il n’y a aucun signal qui garantisse de meilleures conditions de travail, d’accueil, de soins et d’accompagnement des personnes les plus fragiles.