Mardi 31 janvier 2023, plus de 11000 personnes ont manifestées dans les 5 actions organisées dans le département
Les salarié·e·s de la santé et de l'action sociale ont largement pris leurs places dans les différentes manifestations ornaises pour dénoncer une réforme injuste qui fait porter les efforts toujours sur les mêmes, les travailleuses et travailleurs qui produisent les richesses.
Il n’est pas envisageable dans notre secteur qui connaît de fortes pénibilités au travail de travailler deux ans de plus, alors que nombres de nos collègues sont placés en invalidité avant l’âge de la retraite. D’autant moins envisageable que les vœux de Macron aux personnels de santé promettent de mettre encore plus le système de santé et de protection sociale à l’os, ce qui aggravera encore les conditions de travail des personnels.
La réforme des retraites, que veut imposer le gouvernement avec des méthodes contestées et contestables, va frapper de plein fouet l’ensemble des salarié·e·s et des agent·e·s et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, pour les femmes qui subissent beaucoup d’inégalités au travail, les plus précaires dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le financement du système de retraite par répartition n’est pas en danger
Rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachée à un meilleur partage des richesses, la CGT n’a eu de cesse pendant la « concertation » avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, car de l’argent, il y en a ! Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement. Il refuse d’ouvrir de réelles « négociations » pour trouver des axes de renforcement de la protection sociale comme l’augmentation des salaires, l’arrêt des politiques d’exonérations de cotisations s’élevant à plus de 150 milliards par an, le développement de l’emploi...
Pour gagner, le mouvement doit effectivement s’inscrire dans un processus déterminé
Face à l’arrogance et à l’entêtement du gouvernement, la grève est incontournable. C’est pourquoi l'Union Syndicale Départementale CGT de la Santé et de l'Action sociale appelle à la grève et à la mobilisation partout dans le département. L’élargissement de la mobilisation et son inscription dans la durée passent aussi par la multiplication des formes d’actions à notre disposition : notament la signature de la pétition intersyndicale qui approche les 900 000 signatures.
Les modalités de rassemblement dans les actions qui s'organisent sur le département les 7 et 11 février prochain seront bientôt connues.